Des nouvelles du poste d’aiguillage de Grizzlysheim… enfin couvert !

Nous avons déjà présenté plusieurs fois le futur réseau de Stéphane dans de précédents articles https://2105archiv-jo.cffc-asso.org/. Une des pièces maîtresses est le poste d’aiguillage à l’architecture si caractéristique. Alain a endossé sa tenue de couvreur…

Le poste d’aiguillage de Grizzlysheim : les couvreurs sont venus et ont fini la pose des tuiles. J’étais bloqué à ce moment-là. Comment faire pour reproduire ces fameuses tuiles plates et rectangulaires ? Tonton Jean me disait qu’il n’y avait pas trente-six solutions : les faire soi-même et les poser une à une. Devant l’ampleur de la tâche, j’ai renoncé. Temporairement. Mais il m’a fallu me rendre à l’évidence : « y avait pas d’autre solution ! ». Alors je m’y suis collé. Pour les parties rectilignes, ça ne posait pas trop de problème. On trace une bande de 4mm de large, puis on entaille cette bande de la moitié tous les 2mm. Pour la pose, on commence par la rangée du bas, puis on recouvre la moitié par la bande du dessus. Jusque-là ça va. Mais dans l’arrondi ? Et bien on fait des tuiles de 2mm sur 4mm et on les place une par une pour essayer de respecter la courbe du toit. Travail fastidieux j’en conviens mais qui donne du cachet à cette toiture. Pour faciliter la pose, j’ai tracé des lignes horizontales pour respecter l’alignement. Normalement, il aurait fallu que je diminue la taille des tuiles au fur et à mesure que l’on montait sur la pente. Mais une tuile de 2X4 c’est déjà petit, s’il faut encore les réduire ! Pour la teinte des tuiles , j’emploie toujours de la peinture Prince August. Très agréable à étaler et des possibilités de mélange assez fines grâce au bec verseur du pot. La cheminée est posée, mais considérant sa hauteur, il faudra la haubaner pour une meilleure résistance aux coups de vent. Pour les chêneaux et les descentes d’eau, ça viendra. Je pense que j’utiliserai des références de chez Decapod. A voir.

Vous aimerez aussi...